Rydell, Brooke Elizabeth

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CHAPITRE UN

Quatre mensonges et six sourires forcés, j’atteignais visiblement des records... Mon père ne cessait de vanter les mérites de sa petite fille. Oui quelle parfaite petite fille je faisais. Il avait toujours rêvé d'avoir une princesse, une fille parfaite, faisant tout ce qu'il voulait. Je faisais un tas de choses, présidente du conseil des élèves, du tutorat, j'avais même obtenue une bourse pour l'une des plus prestigieuses universités du pays... Mon père était heureux, oui terriblement heureux mais moi, je ne pouvais en dire autant. J'avais toujours rêvé d'appartenir au club littéraire de mon lycée... Seulement les écrivains n'étaient pas assez dignes de faire partit de la famille Rydell. Trop étroit d'esprit sans doute, mon père était convaincu que j'accepterais de travailler dans son cabinet d'avocat quand j'aurais atteint l'âge adéquat, maintenant il ne me restait plus qu'une chose à faire, obtenir un diplôme... Mon frère avait été intelligent, la majorité en poche, il était partit, direction la France, j'étais encore trop jeune à l'époque pour comprendre son geste, aujourd'hui je le comprenais aisément... Quelle folle serais-je si je restais ici jusqu'à la fin de ma vie... Seulement, c'est ce qui allait arriver, parce que j'aimais mon père et ma mère aussi même si elle ne vivait plus avec nous... Oui, elle avait été intelligente, prendre la fuite avant de devenir totalement folle. Qui sait encore combien de temps ma belle-mère resterait auprès de ce tyran-né. C'est ce qu'il était, il ne supportait pas qu'on n'aille pas sans le même sans de réflexion que lui. Quiconque venait à le contredire prenait un aller direct pour la liste noire sans retour possible. Oui il était comme cela... « Je vais chercher de l'eau... » Personne ne remarqua qu'il y avait encore une carafe pleine au centre de la table... Je ne pouvais rester une seconde de plus, ça ne finirait donc jamais, ce sale vantard discutait encore de son cabinet. Un prestigieux cabinet d'avocats qu'il avait conçu tout seul "à la sueur de son front", il adorait considéré cela comme l’ascension d'une montagne, si seulement les gens connaissaient la vérité. Mon père n'avait pas beaucoup sué... Non, il avait plutôt usé de son regard intimidant, sa marque de fabrique. Sans doute avait-il en plus de cela utilisé la menace, dans tout les cas, je savais que monter ce cabinet d'avocat avait été la chose la plus simple qu’il n’ait jamais faite... Je l'entendais encore. « Ma Brookie viendra travailler parmi nous quand elle aura fini ses études... » Je fermais la porte derrière moi, étouffant enfin sa voix. N'avez vous jamais eu cette envie de hurler "JE NE SUIS PAS TA BROOKIE !" sans doute jamais... Pourtant, ça m'arrive tout le temps. Mon père me considèrera donc toujours comme étant sa chose ? Bientôt dix-huit ans déjà et toujours terriblement dépendante de papa... Ce n'est pourtant la l'envie qui manque de devenir plus indépendante que jamais...

CHAPITRE DEUX

J'étais enfin diplômée mais sans doute encore trop jeune pour jouer dans la cours des grands d'après mon père. De toute façon, je ne voulais pas devenir avocate, ce n'était mon objectif et mon géniteur avait sans doute compris que je n'étais pas particulièrement emballée par la justice. Il tenait pourtant particulièrement à ce que je travaille dans le cocon familial. C'est pourquoi, au lieu de m'enfuir loin, très loin, je fus engagée comme secrétaire par mon adorable papa. Qui ne rêverait pas d'avoir un métier assuré jusqu’à la fin de sa vie ? Surement pas moi... Pas comme ça en tout cas, les choses n'étaient pas des plus réjouissantes... Du moins, jusqu'à ce jour, je devais recevoir un prétendant à l'un des nombreux postes que pouvait offrir mon père, un jeune homme encore surdiplômé avide de faire ses preuves, un avocat comme on en trouve tout le temps... En tout cas, j'étais tranquillement en train d'écrire une petite histoire sur l'ordinateur portable que je cachais sur une tonne de papiers quand mon père venait à sortir de son bureau. Gérer des avocats aurait pu s'avérer difficile si seulement mon père n'était pas maniaque au point de s'occuper de toute la partie administrative, ne me laissant qu'un minimum de travail... Transmettre les appels et faire les photocopies, voilà comment s'organisaient mes palpitantes journées au bureau. C'est au moment où je pensais que ma vie ne pourrait jamais être meilleure qu'il entra sans crier gare... Je sursautais sous le regard amusé du jeune imbécile. Prenant bien soin de fermer mon ordinateur et de le recouvrir d'un dossier client, je lui lançais un habituel. « Que puis-je faire pour vous ? » Phrase qui résonnait dans la grande salle, faisant office d’accueil, à chaque fois qu'un nouveau curieux s'introduisait dans le bureau. « Je suis Thomas Hawkins. » Il pouvait être qui il voulait, je m'en fichais... Tout ce que je voyais c'était que pour une fois, un prétendant à l'un des postes d'avocats n'était pas hideux du tout... Mon père était encore occupé au téléphone, du moins c'était ce que traduisait le bouton rouge qui clignotait inlassablement sur le mien... « Mr Rydell vous recevra dans quelques minutes. Vous pouvez vous installer en attendant. » Je lui montrais du regard les sièges imposants qui avait été introduit pour de telles occasions. Les minutes passaient mais le patron ne daigna pas sortir de son bureau pour accueillir ce pauvre monsieur Hawkins, j'entendais des brides de voix venir de son bureau... En avait-il encore pour longtemps ?! Je ne pouvais me replonger dans mes nouvelles tant que l'invité n'était pas sortit de mon accueil. J'avais toujours appliqué cette règle. N'importe qui était capable de me balancer à mon cher papa... « On dit qu'il n'est pas facile. » Je ne m'attendais pas ce qu'il ouvre encore la bouche en ma présence, le temps que je comprenne ce qu'il venait de dire il avait eu le temps de revenir l'adossé à mon bureau. « Ça ce n'est qu'un euphémisme. » Répondis-je sans vraiment réfléchir aux conséquences. Le sourire qui ornait son visage s’éteignit alors... « Oh mais vous inquiétez pas, il est sympa avec les nouveaux ! C'est après... Mais on s'y fait rapidement. » Lançais-je, le tout accompagné d'un regard complice. « Tom Hawkins. » Annonça t-il en tendant une main. Amusée, je ne pu m'empêcher de rire. « Je sais. » Son nom était noté avec son rendez-vous juste en face de moi, de plus il c'était déjà présenté quelques instants plus tôt en entrant. C'est amusée que je serais sa main sous son regard quelque peu embarrassé. « Brooke Rydell. » Comme je m'y attendais, son regard passa d'embarrassé à surpris, puis cette question plus du tout inattendu passa la barrière de ses lèvres. Lèvres paraissant tout à fait délicieuse de loin. « Vous êtes... » Et avant qu'il n'est pu finir, je le coupais. « La fille. » Terminais-je en hochant la tête. « Je suis donc la mieux placé pour vous dire qu'il n'est pas le plus facile des patrons. » Il sourit et c'est à cet instant que mon père décida de sortir de son bureau pour recevoir le très beau et brillant Thomas Hawkins.

CHAPITRE TROIS

« Brooke, viens voir s'il te plait ! » Je me demandais ce qu'il pouvait avoir à redire encore sur mon comportement, ou ma tenue, ou toute autre chose me concernant. Hawkins était partit depuis un moment maintenant et mon père n'attendait plus aucun rendez-vous dans la journée. Je ne savais pas s'il avait prit la décision que Thomas devait surement attendre avec impatience. Mon père était intransigeant. Le cabinet avait l'un des meilleur palmarès en matière de victoire en procès. Les avocats devaient être les meilleurs. Intérieurement, j'espère sincèrement que mon père irait en faveur du jeune homme, rien que pour le revoir... Je me levais dons précipitamment et entra dans le bureau du grand patron en faisant claquer bruyamment mes talons sur le paquet fraichement retapé. « Oui ? » L'interrogeais-je tranquillement, me demandant sincèrement ce que j'avais bien encore pu faire pour qu'il me convoque ainsi dans son bureau. Je n'entrais que très rarement là-dedans. Comme je l'avais dit, mon père n'avait confiance en personne d'autre que lui et je n'avais pas beaucoup de travail en ce qui concerne le secrétariat étant donné qu'il faisait pratiquement tout tout seul. Il me regarda de haut en bas, sans doute n'approuvait-il pas mon accoutrement mais mes vêtements étaient encore quelque chose qu'il ne contrôlait pas dans ma vie. Heureusement d'ailleurs car la mode, c'était un truc que j'adorais tout particulièrement... « Je t'ai entendu flirter avec ce garçon. » Alors là... J'étais tout simplement surprise que mon père connaisse ne serait-ce que le mot flirter et encore plus qu'il puisse reconnaitre deux personnes en train de le faire. Malheureusement, il venait de faire un affreux faux jugement... « Non pas... » Je n’eus pas le temps de finir. Il n'était pas du genre à vouloir entendre des excuses, même justifié, surtout venant de sa fille. Il avait toujours raison après tout... « Je compte engager ce gamin, alors je t'interdis d'accepter ne serait-ce qu'une poignée de main avec lui ! » C'était clair comme de l'eau de roche... Il commençait clairement à me prendre la tête. Il contrôlait déjà mon boulot, ma famille, mes finances, ma vie en somme pensait-il réellement qu'il puisse en plus de cela contrôler mon cœur ? Il était déjà beaucoup trop fragile pour que je le laisse entre les mains d'une brute pareille... Depuis que les médecins avaient diagnostiqué cette maladie du cœur... Mon père était le pire des pères que l'on puisse avoir. Trop présent, trop étouffant... Au moins il m'aimait, du moins, je devais me convaincre car il ne me montrait pas beaucoup plus d'affection qu'à la femme de ménage qui devait faire son bureau tout les soirs... Malgré les injures que j'aurais voulu sortir, je me contentais de hocher la tête en répondant gentiment. « Bien sur papa. » En restant l'éternelle jeune fille obéissante que j'avais toujours été.

CHAPITRE QUATRE

L'éviter était devenu mon passe temps. Je n'avais pas vraiment le choix si je ne voulais pas que mon père le vire. En effet, d'après ses dires, si je ne respectais pas notre accord il serait obligé de mettre à la porte mon avocat préféré. Hors, ce n'était nullement mon objectif... Je feignais donc d'avoir d’autres occupations quand il venait à apparaitre à l'accueil, chose qu'il faisait de plus en plus... Ce matin là, je sortais tranquillement de mon appartement pour me promener quelques heures pour réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir faire pour enfin échapper au joug de mon adorable tyran de père. Il payait malheureusement les médicaments qui me maintenait mes chances de survivre avec ce cœur plus hautes que jamais et sans ses médicaments je risquais malheureusement d'y passé beaucoup plus tôt qu'on ne pourrait le penser... Une crise cardiaque à vingt-et-un ans, on avait tout vu... Dans tout les cas, je ne prévoyais pas de manquer de médicaments dans l'absolu. Il fallait que je trouve un autre travaille me permettant de vivre clairement et aisément ma vie... Mais que faire avec ce foutu diplôme que l'on m'avait obligé à passer... J'aurais dû partir avec ma mère quand il en était encore temps... Elle était maintenant je ne sais où dans les bras d'un séduisant et jeune italien. C'est en pensant à ma mère que j'entrais dans le parc qui se trouvait non loin de mon appartement. C'est trop tard que je découvris Tom Hawkins installer confortablement sur un banc en face d’une imposante fontaine. Trop tard car il m'avait déjà vu... Je pouvais l'éviter mais il était hors de question que je devienne impolie pour les beaux yeux de mon affreux père. Il m'adressa de grands signes et avança à ma rencontre. « Je ne pensais pas vous rencontrer par ici. » Dit-il en engageant la conversation. « Je vis tout près d'ici. » Répondis-je en souriant. Il était encore plus beau que dans mes souvenirs. Là sans les quatre murs de l'accueil il paraissait encore plus vivant. « Je voulais vous voir justement ! » Dit-il en me rendant mon sourire, montrant ses dents absolument parfaite. « Ah oui ?! » Fis-je bien que je ne doutais pas du tout de ses paroles. Depuis que mon père avait mit son grain de sel dans cette potentielle relation, il paraissait s'intéresser beaucoup plus à ce qui se passait devant le bureau de son patron. Cherchant toujours des excuses plus stupides les unes que les autres pour avoir à passer par là. « Un diner, ça vous dirait ? » Je m'apprêtais tout bonnement à refuser quand il ajouta. « Ne refusez pas, s'il vous plait. » Je ne savais pas vraiment quoi répondre. Il y avait cette partie de moi, qui désirait plus que tout accepter ce diner, seulement l'autre partie avait toujours été dépendante de mon père et n'aimait pas beaucoup aller à l'encontre des interdictions de papa... « Pourquoi ? » Demandais-je quand même, je savais que je finirais par refuser car Tom jouait tout de même son poste sur une relation qui n'aurait sans doute aucun lendemain. Seulement ses arguments étaient bons... « Vous regretterez surement un refus. » Il m'avait eut et il le savait parfaitement. C'était du moins ce que laissait entendre ce regard amusé qu'il me lançait. Sans le stresse du travail et ce costume qu'il portait chaque jour, il paraissait encore plus séduisant que d'ordinaire... « D'accord. » Finis-je par répondre devant le regard insistant du jeune homme. « Je passe vous prendre à neuf heures ! » Dit-il avant de repartir vers une direction qui restait tout à fait inconnue pour moi.

CHAPITRE CINQ

Neuf heures tapantes j'entendais l'interphone. Il était pile à l'heure et bien sûr... J'étais en retard. J’accourais à l'interphone pour lui ouvrir la porte de l'immeuble. Et quelques minutes plus tard ce fut la sonnette de la porte qui sonna. « C'est ouvert ! » Criais-je au travers de l'appartement. Je l'entendis ouvrir délicatement la porte pour découvrir mon appartement. « J'arrive tout de suite ! » Courant dans ma chambre rapidement en faisant claquer mes talons sur le vieux parquet, j'attrapais mon sac au vol et entra en trombe dans la grand pièce à vivre. Mon appartement n'était pas vraiment le modèle à suivre en matière de bel appartement organisé. Un tas de livres s'entassaient dans un coin attendant patiemment que j'investisse enfin dans une bibliothèque de ce nom. J'avais peint les murs d'une couleur rouge foncé qui rendait l'appartement plus petit encore qu'il n'en avait l'air au premier abord. Mais que voulez vous... Ça me plait comme ça... Un nombre impressionnant de cartes postales ornaient les murs. Des cartes venant de partout dans le monde. Ma mère faisait une sorte de pèlerinage au travers des continents avec son bel italien et n'oubliait jamais de m'envoyer une carte représentant la ville où elle se trouvait. Je ne pouvais m'empêcher de l'envier beaucoup plus que je ne serais capable de l'avouer. « Je suis là. » Annonçais-je alors en me présentant devant lui. « Vous êtes ravissante. » Après un bon nombre de compliments adressés à chacun de nous, nous convenions qu'il était temps que laisser tomber le vouvoiement pour un tutoiement beaucoup plus amical.

Nous marchions tranquillement le long de la rivière. La terre, passablement sèche allait probablement ruiner mes chaussures mais je ne pouvais me détacher des histoires que me racontait le jeune Thomas. En effet, il était plus intéressant que n'importe quel pingouin qui avait pu travailler pour mon père, et je m'en réjouissais. Le diner avait été parfait... Je n'avais pas vu le temps passé. Il devait facilement être minuit passé et nous savions tout les deux que le lendemain n'était pas un jour de repos, pas quand on travaillait avec Michael Rydell... Il s'arrêta alors brusquement en regardant sa montre. « Oh la. Je n’avais pas vu l'heure. J'habite par ici, ma voiture est garée tout près. Je vais te ramener chez toi. » Je ne savais combien de temps j'avais marché à ses côtés. Tout ce que je savais c'est que j'aurais volontiers prolongé ce magnifique moment. Nous étions dans la ville de l'amour après tout ! Il m'accompagna jusqu'à sa voiture et m'ouvrit la portière du passager en parfait gentleman, je ne pu m'empêcher de sourire comme une parfaite idiot tellement je me sentais bien. Je n'avais jamais vécu de moment pareil. Mon père avait toujours été là partout, faisant flippé mon cavalier de bal de fin d'années, celui-ci n'avait même pas osé me touché ne serait-ce que pour une danse. Heureusement, à l'université, j'avais été à peu près libre. Bien qu'il aurait volontiers payé des gens pour garder un œil sur moi à sa place. Bien sûr, il c'était contenter d'exiger de moi une parfaite conduite. Et je m'étais trouver un nouveau passe temps : lui désobéir... Comme avec Tom... Si seulement Tom ne jouait pas son boulot, j'aurais proposé au jeune homme un nouveau diner mais... « T'es libre mercredi ? On pourrait aller au ciné. » Demanda t-il. J'avoue, J'AVOUE, que je n'avais pas vraiment prévu qu'il puisse me réinvité. En même temps, je n'avais pas l'excuse d'avoir passé une soirée exécrable et il me plaisait réellement. Alors pourquoi voulais-je absolument rester la chose de mon père ? Sans doute parce qu'il n'avait plus que moi... Avec son caractère de merde il c'était mit à dos sa première et sa seconde femme mais aussi son fils... Je ne voulais pas qu'il reste seul. Malheureusement, je savais parfaitement que si je voyais ce garçon il verrait cela comme une affreuse trahison et qui pourrait aimer une fille attachée ainsi à son père ? « Je suis désolée mais... Je ne suis pas là mercredi. » Quelle lâche je faisais ! Mais de quoi aurais-je eu l'air si j'avais ainsi avoué que mon père ne cautionnait absolument pas ce diner et qu'un autre probable rendez-vous pourrait tout simplement gâcher sa carrière professionnelle ? Il ne prit même pas mal la nouvelle car il répondit. « Quand es-tu libre alors ? » Jamais... Pouvais-je vraiment dire un truc pareil ? Je cherchais désespérément un moyen de contourner la question mais ... Il savait parfaitement que je ne pouvais me défiler. Il n'avait pas donné de date précise et c'était ça le vrai problème. Je ne pouvais le recaler pour tous les jours qui allaient venir... J'allais vaguement répondre que je n'avais pas beaucoup de temps à moi en ce moment quand il fit un truc absolument stupide mais tellement adorable... Je vis son visage se rapprocher dangereusement du mien. Heureusement aucun des amis de mon père ne trainait dans les parages. Ce n'était pas réellement le genre de quartier adulé par les riches qui constituait la cour du grand Rydell. En tout cas, mes neurones ne devaient plus vraiment établir correctement la connexion car quand il posa délicatement ses lèvres sur les miennes la seule chose que je trouvais à faire c'est lui rendre son baiser. Ses lèvres me firent tourner la tête. Absolument délicieuses, il embrassait divinement bien. Il se détacha tranquillement de moi. « J'ai passé un très bon moment et... » Avant qu'il n'ait pu continuer... « Mercredi je suis libre finalement ! » Il rigola, quelques minutes plus tard, je sortis de la voiture et rentra chez moi. Un de ces sourires absolument stupides ornant mes lèvres sans que je puisse le faire disparaitre. J'étais trop heureuse pour cela !

CHAPITRE SIX

« TU VAS QUOI ? » J'avais crié un peu trop fort. Tom lui paraissait particulièrement amusé. Comment pouvait-il rire d'un truc pareil. « Je vais aller parler à ton père, lui dire que sa fille est une femme incroyable ! » La seule chose que j'avais envie de lui demander c'est s'il tenait réellement à ses dents. « Tu lui diras JAMAIS ça hein ?! » Demandais-je outrée. Seulement, ce sujet nous avait toujours fait rire, se cacher avait un côté excitant, je ne vivais pratiquement plus dans mon appartement... « Quand il apprendra que ça petite fille n'est plus vierge... » Si jamais mon père apprenait un truc pareil de vive voix, il ne pouvait quand même pas croire une seule seconde que j'avais réellement été l'adorable petite princesse pendant les années que j'avais passé à l'université... Dans tout les cas, je ne voulais pas prendre de risque. Je m'approchais de Tom, plus sérieuse que jamais. « Tommy... Tu ne parleras pas à mon père, n'est-ce pas ? On prend déjà énormément de risque au bureau... Je ne veux pas que tu perdes ton travail... » Il sourit et entoura ses bras autour de ma taille. « Il faudra quand même que tu lui en parles Brooke. On ne pourra pas se cacher éternellement. » Puis il regarda au plafond. « Surtout que je compte bien voler sa fille à ton papa ! » J'attrapais son visage pour qu'il me regarde. « Je vais lui parler, mais... Tu sais, je ne veux pas que tu perdes ton job à cause de moi. » « Je m'en fiche de mon boulot Brooke, ce que je veux, c'est toi, et je retrouverais bien un autre travail ! » « Non hors de question. » Il me regarda alors plus sérieusement que jamais. « Je t'aime Brooke. » Dit-il avant de déposer rapidement un baiser sur mes lèvres, il ne l'avait jamais dit et j'étais pratiquement jalouse de n'avoir pas pu le dire en première c'est pourquoi je le frappais en rigolant ! « Je t'aime aussi. »

CHAPITRE SEPT

Ma vie commençait enfin à prendre un tournant qui me plaisait, bien sûr, je n'avais pas encore pu parler de cette relation que j'entretenais avec Tom à mon père. Du coup, c'était plutôt difficile, mais je l'aimais et c'était du sérieux seulement à chaque fois que le moment de parler à mon père arrivait, un truc m’empêchait de lâcher la bombe, le téléphone sonnait la plupart du temps. Je ne pouvais m'empêcher de me sentir soulagée mais... Je devais lui dire ! C'était décidé, le jour où je lui avouerais, aujourd'hui ! J'entrais dans le bureau en annonçant. « Papa il faut... » Sauf que je ne pu finir car mon père était en train de pleurer, oui il pleurait. Je n'avais jamais vu mon père pleurer... D'aussi loin que je me souvienne il avait toujours été tellement sur de lui que rien ne pouvait le mettre dans un tel état. J'entrais alors calmement, interrogeant mon géniteur du regard. « C'est ta mère. » Je m’assaillais sur le fauteuil en face de lui. « Qu'est-ce que... ?! » Il me coupa avant que je n'ai pu lui demander clairement ce que je voulais savoir. « Elle est morte... » Les larmes s'introduisirent dans mon regard sans crier gare. La semaine dernière, elle était encore à Venise dans une magnifique gondole, elle venait d'épouser son bel italien...

Tout ces gens étaient venus pour nous soutenir, mon père et moi, dans cette épreuve. Tous de noirs vêtus. Personne ne pleuraient, en vérité, personne ne connaissait réellement ma mère. Ils connaissaient plus particulièrement mon père, en fait, personne ne connaissait ma mère. Ils aimaient dans doute croire que s'ils participaient à l'enterrement de la première femme de mon père, ils seraient sans doute beaucoup plus pris au sérieux par ce dernier. Hors mon père ne semblait pas vraiment se soucier de ce que les gens autour faisaient ici. Non par son comportement je comprenais légèrement ce qui lui arrivait, il avait fini par avouer qu'il n'avait jamais vraiment perdu espoir de reconquérir ma chère maman. Même mon frère était revenu de France pour l’occasion... Une occasion assez noire... Tom était là aussi, pas officiellement pour moi, mais je savais que s'il avait fait le déplacement c'était uniquement pour moi. Je savais que c'était fini, d'une manière ou d'une autre, je ne pouvais pas avouer cela à mon père maintenant et je ne pouvais plus faire subir ce genre de traitement à Tom c'est pourquoi, quand l’enterrement au cimetière fut terminé, Tom me suivit à l'écart de la foule. Tous pouvaient facilement penser qu'il me témoignait sa sympathie et son soutien à ma famille... « Je suis désolée Brooke... » « Je sais. » Je soupirais et fini tout de même par lâcher. « Je crois qu'on va pas pouvoir continuer Tom... » Il me regarda surpris et interrogateur. « Quoi ?! » Je baissais les yeux, regardant mes pieds, c'était dur, plus dur que la mort de ma mère... « C'est terminé, c'était une bêtise et je regrette de t'avoir impliqué dans mes histoires... » Je commençais à partir avant de me mettre réellement à pleurer. Sauf qu'il me retint par le bras, m'obligeant à lui faire face. « Tu ne peux pas Brooke ! » « Si je peux, au revoir. » Cette fois-ci... Je ne me fis plus prendre, je courais jusqu'à mon frère qui me prit dans ses bras. Sans doute comprenait-il beaucoup plus que les autres ce qu'il venait de se passer...

CHAPITRE HUIT

« Papa... Je dois te parler. » J'étais revenu dans la grand maison familiale. La maison où mon père vivait seul maintenant... Je vivais avec lui depuis la mort de ma mère pour qu'il ne se sente pas trop seul... Je ne lui avais pas encore dis la vérité, de toute façon il n'y avait plus lieu d'être puisque j'avais lâchement largué Tom à l’enterrement... Mais je ne pouvais pas le laisser dans l'ignorance, je n'aimais pas lui mentir et puis de toute façon, il était temps que je prenne enfin mon indépendance. J'étais affreusement capable de m'occuper seule de moi et j’espérais sincèrement que mes papiers serait accepté dans le magazine où j'avais postulé. Je n'avais aucune formation en littérature ou écriture mais j'avais du talent, je le savais... Une belle reconversion valait mieux que d'être malheureuse toute ma vie. « Oui ?! » Je respirais un bon coup puis plongea tête la première. « Tu sais Thomas Hawkins, l'avocat que tu as engagé pour ton cabinet ? » Il hocha la tête en disant. « Oui, il a démissionné il y a quelques jours. » C'était donc pour cette raison que je ne le voyais plus... Je pensais sincèrement qu'il m'évitait... « Quoi mais... » « Il était pourtant brillant. » Ajouta mon père. « Je suis amoureuse de lui. » Lui dis-je sans vraiment réfléchir. « Non, tu ne le connais même pas. » Je le regardais longuement... « Si je le connais. Je... J'ai passé toutes mes nuits chez lui pendant six mois... » Mon père n'en croyait pas ses oreilles, il se redressa et posa son vers de whisky sur la table qui se trouvait entre nous deux. « Tu... » Les larmes commençaient à couler le long de mes joues. « Je suis désolée papa... C'est fini entre nous. Mais je suis vraiment amoureuse de lui et je démissionne. » Je commençais à me lever pour partir, j'avais déjà rangé les affaires que j'avais amené chez mon père pour lui tenir compagnie. Il était temps que je retourne vivre dans mon petit appartement. « Tu ressembles tellement à ta mère... » Je me demandais comment je devais le prendre. Ses récentes réactions laissaient penser que mon père avait toujours été très attaché à ma mère mais il n'avait cessé de la traiter de tous les noms depuis leur séparation... « Elle est partit... Et moi, j'ai été trop stupide pour la retenir. Je pense que tu devrais retrouver Tom ma chérie. » Je n'en croyais pas mes oreilles. Mon père avait-il réellement changé complètement d'avis. « Je vais fermer la boite et voyager un peu pendant un temps. » Comme ma mère l'avait fait quelques années auparavant. « Je ne pense pas que Tom veuille me reprendre mais... Je t'aime papa. » Il sourit. « Je sais ma fille. »

OMG QUEL ACCUEIL DE FOUUUUUU
Alors déjà je vous remercie tous, avec vos avatars de ouf.
J'te garde un lien au chaud Aria (ouuu c'est le destin, Aria, Lucy Hale... Bref... xD).
Puis j'suis d'accord quoi, Lucy ressemble trop à une poupée.
En tout cas, je termine rapidement ma présentation parce que j'ai hâte de RPs parmi vous.

HALE!!! Un lien entre nous= OBLIGE

Bienvenue

Oh oui, je suis totalement d'accord, Troian est une bombe.
Je pense avoir (enfin) terminé ma fiche. Je me suis un peu étendue.

Merci beaucoup.
J'étais légèrement inspirée.