friends are the lights
that will guide you home.

Encore une journée pour Roxane, qui allait se dérouler dans la plus grande des solitudes. Ses parents, qui venaient de rentrer d'un voyage au Mexique, étaient encore en pleine effusion, et avaient décidé de sortir de nouveau, une sortie en ville tout simplement. Et Roxy n'en avait pas la moindre envie. Pour faire encore et toujours les mêmes choses. Eux partaient souvent, et donc retrouvaient les choses du quotidien avec beaucoup plus d'amour que les autres. Leur fille, elle, se laissait de ce genre d'activités, et préférait donc rester à la maison. Après s'être tout de même faite sermonner par sa mère, qui lui reprochait son côté casanier, que ni elle ni son époux n'avaient. Ils n'étaient que ses parents adoptifs de toute façon, il se pouvait donc qu'ils ne se ressemblent pas physiquement, et mentalement. Oui bon, vous aurez très bien compris qu'une dispute avait éclatée, avant que le couple Carthew ne parte. Roxane s'en voulait, elle fichait toujours tout en l'air. Et par dessus tout, l'ambiance par la suite à la maison risquait d'être plus qu'électrique. Mais ses parents avaient leur part dans cette histoire, ils ne s'en sortiraient pas aussi facilement.

Quoi qu'il en soit, tentant de se calmer, la jeune femme se rendit sur la terrasse, qui donnait sur la nouvelle piscine, et s'alluma une cigarette, avant d'en tirer une bouffée, et de rester là, debout, à observer le jardin. Dès qu'elle était énervée, ou qu'elle ne savait pas quoi faire, elle se fumait une cigarette, c'était un vilain réflexe qu'elle avait. Entendant ensuite la sonnerie de l'entrée, elle soupira, pensant qu'il s'agissait de ses parents qui avaient oublié quelque chose. Elle allait les faire patienter un peu. Voyant que la sonnerie ne cessait pas, la jeune femme écrasa sa cigarette, et alla ouvrir, prête à bondir comme un puma, lorsqu'il vit de qui il s'agissait. Souriant jusqu'aux oreilles, elle reconnut son meilleur ami. Le prenant dans ses bras, elle l'invita ensuite à entrer, avant de prendre la parole. « Felixou, je suis désolée pour l'entrée, mais je pensais que c'était mes parents, enfin bref, entre, je t'en parlerai. » Elle ne s'attendait pas à le voir aujourd'hui, mais il était une très bonne surprise. « Je suis contente que tu sois passé, tu sais toujours arriver au bon moment. » Elle alla ensuite leur chercher des boissons fraîches à la cuisine.

Je me morfondais chez moi, seul. L’ennui était très pesant. J’avais donc décidé de sortir de chez moi, prendre l’air, voir mes amis. Mais surtout voir MA meilleure amie ♥. Je sortais donc en vitesse de chez moi et sautais au volant de ma vieille voiture. J’empruntais donc le chemin pour aller chez Roxy, ma Roxy. Après quelques minutes de route, j’aperçus la grande maison des Carthew, et dans ma hâte, j’accélérais vivement.

Peu après, je me garais devant chez Roxane puis me pressais pour sonner à la porte. J’étais tellement hâtif de la voir. La sonnette retentit, mais personne n’arriva. Je fronçais les sourcils puis appuyais de nouveau. J’étais persuadé que Roxy était chez elle pourtant. Je poussais un long soupir et appuyais une dernière fois, au cas où. Puis l’on ouvrit la porte. ENFIN. Roxy et ses longues boucles brunes ( c’est fou, à cet instant j’eus le flash Juliana se tenant devant moi, mais j’effaçais aussitôt cette image de ma mémoire ). Elle me serra dans ses bras, je lui rendis son étreinte, déposant au passage un baiser sur sa joue. J’entrais, par la suite et Roxy prit la parole. «  Felixou, je suis désolée pour l’entrée, mais je pensais que c’était mes parents, enfin bref, entre, je t’en parlerai. » » Je fronçais de nouveau les sourcils, ses parents avaient du la laisser seule, une fois de plus. Un soupir discret s’échappa de mes lèvres. Heureusement que j’étais venu.  « Tu m’diras, tant mieux s’ils sont pas là, on aura plus la paix. » lui lançais-je alors qu’elle disparaissait dans la cuisine. Je lui emboîtais le pas. Ce n’est pas que je n’aimais pas les parents de Roxy, mais je me sentais toujours plus à l’aise quand ils n’étaient pas là. Car étant plus jeune, je n’avais pas souvent été entouré par les adultes. « Je suis contente que tu sois passé, tu sais toujours arriver au bon moment. » Dit-elle. J’étais arrivé dans la cuisine, et Roxy farfouillait dans le frigo de quoi nous abreuver. Je saisis une chaise et m’asseyais dessus, fixant ma meilleure amie avec un grand sourire. J’étais ma foi fort heureux de la voir. Elle servit donc les boissons. « Et donc… pourquoi tu pensais que c’était tes parents, à la porte ? » Lui demandais-je. Je la fixais avec attention. Elle était canon, quand même, ma meilleure amie.