Solveig Abernathy

Solveig Greta, deux prénoms choisis par le père de la jeune femme. Ce dernier s'appellait Paul, et le père et la fille ont toujours été très très proches. La structure de leur famille était simple, mais en même temps compliqué. La mère de Solveig ne s'est jamais vraiment intéressée à elle, elle était juste complètement passionnée par son fils, James, le frère de la jeune femme. Cette dernière a toujours beaucoup souffert de cette situation, une maison, deux clans. Cela a toujours été comme ça. De plus, de ses yeux d'enfants, la blondinette s’apercevait bien qu'il n'y avait plus d'amour entre ses parents. Elle se demandait même si sa mère n'avait pas quelqu'un d'autre. Mais tout a basculé un sombre soir d'hiver. Le 24 décembre pour être plus précis. Solveig avait dix-huit ans, et c'est ce jour là qu'elle a reçu le pire coup de fil de sa vie. Ce 23 décembre, on lui annonça que son père avait eu un tragique accident de voiture. La mort, voilà la plus grande peur de la jeune femme, depuis ce jour là. Son père est décédé, comme ça, en allant chercher la dinde du réveillon. Ils devaient fêter Noël en famille, une dernière fois, c'était le pressentiment qu'elle avait, puisque le divorce allait bientôt avoir lieu. L'enterrement se déroula, des gens qu'elle ne connaissait même pas lui disait à quel point son père était un homme formidable, un homme exemplaire. Elle était bien d'accord avec eux. Elle aurait juste aimer pouvoir lui dire une dernière fois. Jamie, Solveig et leur mère rentrèrent chez eux juste après la cérémonie. La jeune femme voulait éviter tout " l'après-enterrement " dans leur maison, à base de thé et de petits gâteaux. Tout, mais pas ça. Sa mère s'affala sur le divan en enlevant ses talons hauts. Elle soupira. « Je ne sais pas si je vais tenir le coup. » Solveig avait envie d'exploser, c'est d'ailleurs ce qu'elle fit. « Bien-sûr que si tu vas tenir le coup. Depuis des années tu le traites comme un moins que rien, comme si il n'était rien pour toi à part le géniteur de ton fils. Et puis tu ne détestais pas son compte en banque non plus. » Sa mère fronça les sourcils et point son doigt vers elle. La jeune femme la coupa. « Non. N'essaies même pas de jouer à la mère autoritaire avec moi. Tu ne l'as jamais fait, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. » Son frère Jamie, de deux ans que moins qu'elle, était ébahi par la scène. Il commençait à comprendre ce que sa mère était vraiment. Une femme vénale, menteuse et manipulatrice. Solveig monta dans sa chambre et fit ses valises. Sa génitrice ne tentait même pas de la retenir, c'est son frère qui tenta une ultime action. Il frappa et entra alors que la jeune femme fermait sa valise à double-tour. « Tu n'peux pas partir, pas comme ça, pas maintenant. » Il s'assit à côté d'elle tandis que Solveig mit sa tête dans ses mains. Elle se tourna vers lui et le prit dans ses bras. Elle murmura à son oreille. « Je suis désolée. » Puis, elle attrapa son énorme valise et franchit le seuil de la porte de sa chambre, elle se retourna une dernière fois. « Prends soin de toi petit frère. »

Solveig a voyager pendant quelques jours, en faisant du stop, du bus, du vélo... C'était elle qui avait bénéficier de tout l'héritage de son père défunt. Ce dernier était Notaire, il gagnait donc plutôt bien sa vie. La jeune femme était donc à la tête d'une très belle somme d'argent. Mais son père ne valait pas tous les billets du monde. Mais cette vie de nomade ne pouvait pas durer éternellement. Solv s'arrêta dans une ville sympathique où elle passa une semaine, puis deux semaines, puis deux mois, etc... Elle n'avait même pas besoin de trouver un travail pour vivre aisément. Solveig loua un appartement, dans lequel elle se trouve toujours aujourd'hui, au bout de quatre ans. Cependant, elle ne pouvait pas rester sans rien faire. C'était contraire à ses habitudes. Sa passion? Le dessin, les bâtiments, l'architecture. Sa voie était tracée depuis toute petite. Alors, elle s'inscrivit à l'université. Afin de suivre un cursus qui ferait d'elle une Architecte renommée. Sa nouvelle vie venait enfin de commencer.

Quatre ans plus tard...
Solveig s'était fait des tas d'amis, des connaissances, des ex-petits-amis, elle avait à présent une vie bien remplie. Mais une personne, différente des autres fit éruption. Maxence. Maxence... Dur de dire ce que le jeune homme représentait pour elle. A vrai dire, il l'avait chez lui après une soirée où elle avait finit complètement saoule, puis deux, puis trois... Puis, ils étaient devenu " potes " tout naturellement. Dans les soirées, Max essayait de la tenir éloignée de l'alcool, et à vrai dire, elle passait de meilleures soirées ainsi. Un soir, ils rentrèrent chez le jeune homme. « Tu crois qu'il me rappellera ce mec ? » Il posa ses clés sur le bar et répondit. « Je ne pense pas, avec tous les apéros au fromage que t'as bouffé, tu puais un peu de la gueule sur la fin. » Solveig prit un air choqué et lui balança un des coussins du canapé. Elle tenta tout de même de sentir son souffle, l'odeur avait finalement disparu. Elle n'eut même pas le temps de se retourner, que le coussin lui revint dans la tête. C'était la guerre. Elle sauta du canapé en essayant de le frapper. Pas fort, pour rigoler. Sauf qu'il la maîtrisait avec une facilité déconcertante. Il en riait. Puis, il se pencha et l'attrapa par les jambes. Il la porta jusqu'à la chambre tel un sac à patates. Solveig atterit sur le lit, couchée sur le dos, lui au dessus. Elle riait tellement qu'elle en avait mal au ventre. « Tu n'es pas très délicat. » Il arqua un de ses sourcils. « Je préfère le côté bestial. » Un sourire démoniaque se dessina sur ses lèvres. Ils étaient attirés l'un par l'autre, c'était indéniable. On avait déjà dit à Solveig qu'ils ressemblaient tous les deux à deux bêtes sauvages se tournant autour. Maxence était toujours à califourchon sur la jeune femme, lui bloquant les poignets pour ne pas qu'elle bouge. Et sans qu'ils n'aient le temps de comprendre ce qu'il se passait, leur lèvres entrèrent en contact brutalement. Puis, dans les minutes qui suivirent, ils se retrouvèrent nus, sur le lit de Maxence. Ce qui devait arriver arriva. Ils passèrent la nuit ensemble, et ce fut en effet bestial. Leurs petites parties de jeu s'enchaînèrent, la nuit, le jour, souvent. Ils ne sont pas ensemble, oh non, loin de là. Ils s'adorent, ils s'engueulent, ils se taquinent, ils couchent ensemble. La routine. Mais est-ce que ce petit jeu peut durer encore longtemps? Ça, c'est moins sûr...

Spoiler:

Billie-Emrys Fitzpatrick a écrit:

AMANDA !!!!!!
bienvenue

Bienvenue! SEYFRIED = trop bon choix!!!

Courage pour la suite!

Superbe choix! Courage pour la suite!

Welcome here
BOnne chance pour ta fiche puis AMANDA quoi